L'avant-gardisme architectural de Saint-Ouen - Journées de l'architecture

Les bombardements alliés de la fin de la Seconde Guerre mondiale sont particulièrement dévastateurs pour la ville de Saint-Ouen dont 1/3 du patrimoine immobilier est détruit ou endommagé en 1944.

Face à l’aggravation d’une crise du logement déjà en cours depuis un siècle, la municipalité communiste de l’époque crée, en 1947, son office public d’habitation à loyer modéré (OPHLM) qui construira ses premiers logements sociaux en coopération avec le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU). Les chantiers sont confiés à des architectes souvent engagés comme Anatole Kopp et Lucien Métrich pour le Vieux Saint-Ouen (1960-1965).

En 1966, l'action de l’OPHLM est complétée par la création d'une Société d’économie mixte, baptisée SEMISO, qui va permettre à d’autres architectes de se lancer dans l’aventure de l’habitat collectif. C’est, par exemple, la rénovation et l’aménagement du quartier Arago-Zola par Paul Chemetov (de 1972 à 1997, membre de l’AUA - Atelier d’Urbanisme et d’Architecture). Au fil des années, la SEMISO a fait appel à de nombreux architectes, répondant à des pratiques et des besoins différents : Jacques Starkier, Jean Nouvel, Gilbert Lézènès et Pierre Soria… Chacun ayant apporté une innovation à la ville et aux habitants.

C’est cette histoire que vous découvrirez à travers cette nouvelle balade créée pour les Journées nationales de l'architecture menée par la guide-conférencière Anouk Colombani et qui vous permettra de pénétrer dans certains ensembles.

En partenariat avec la SEMISO et le Département de la Seine-Saint-Denis.