Rencontre et performance « poétique et politique du végétal »

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L’artiste Jean-François Boclé vous propose de découvrir sa performance Political Jam qui aborde la monoculture de la banane et son lien avec le capitalisme racial. Ensuite, une discussion sera proposée avec Françoise Vergès et d’autres intervenantes.

  • Lieu : Malakoff
  • Accès Handicapés : Accessible aux PMR
  • Durée : 3h
  • Accès en transport en commun : Métro Ligne 13 - Station "Malakoff - Plateau de Vanves" ou Ligne 4 Station "Mairie de Montrouge"
  • Langue : Français

Rencontre et performance « poétique et politique du végétal »
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Description

Dans le cadre du projet « En des lieux sans merci », le collectif d’artistes vous invite à les rencontrer pour deux temps d’échange.

L’artiste Jean-François Boclé vous propose de découvrir sa performance Political Jam qui aborde la monoculture de la banane et son lien avec le capitalisme racial.

A la fin de sa performance, vous serez invité à goûter à la confiture de banane.

En suivant, une discussion se déroulera dans l’agora en compagnie de Françoise Vergès, Linda Boukhris et modéré par Sheila Sheikh autour de différentes thématiques, notamment l’interrogation de notre rapport au végétal construit sur un modèle colonial et capitaliste.

Cette rencontre est inscrite dans le programme du projet « en des lieux sans merci », collectif qui réunit Nathalie Muchamad, Jean-Francois Boclé, Thierry Fontaine et Myriam Omar Awadi.

Nourri·es par leurs héritages liés à l'histoire des terres insulaires dites « d’outre-mer ».

Leurs pratiques artistiques pluridisciplinaires constituent des formes de résistance poétiques et politiques.

Ce cycle poursuit le projet du centre d’art : faire circuler les savoirs, partager des pratiques et des mémoires, afin de créer des espaces de dialogue, d’émancipation et d’inspiration collective.

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Le centre d’art contemporain de Malakoff est un équipement culturel municipal. Depuis 2015, le centre d’art s’est engagé dans deux axes de recherche : l’une autour du statut des autrice·eur·s et la notion du travail collectif dans le champ des arts visuels et la seconde réflexion autour des enjeux écoresponsables. L’observation tout comme l’application de celles-ci se donnent à voir dans les expositions qui ont lieu sur le site maison des arts, tout comme à la supérette, lieu dédié aux résidences de recherche pour les collectifs d’autrice·eur·s. Dans le prolongement de Couper les fluides, le centre d'art imagine un projet sur trois ans en lien avec ses axes de recherches. Il se manifeste comme un lieu écocitoyen. Un centre d’art nourricier réuni des auteur·rice·s, citoyen·ne·s devenant transmetteur·euse·s de leurs savoir-faire. Toujours dans son attention à la transmission et au vivant, le centre d'art souhaite requestionner, repenser et renouveler les modes de partage, dans la volonté de penser en commun, de s'alimenter ensemble, de se nourrir des savoirs et des ressources de chacun·e. Le projet pose un principe d’inclusivité et se pense dans une économie contributive.


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