Le 11ème arrondissement de Paris : révolutions et gentrification ?

D’abord lieu de prières et de plaisirs jusqu’à la révolution industrielle, où voisinèrent ensuite usines et barricades, le 11ème arrondissement d’aujourd’hui s’identifie spontanément à une nouvelle population parisienne évoquée à tort ou à raison par le terme affectueux de « bobo ».

Si ce groupe est souvent présenté comme un groupe d’individus spécifiquement parisiens - doit-on les rapprocher des yuppies américains…? - , il inaugure aussi de nouveaux styles de vie: les bobos qui exercent souvent des métiers nouveaux s’épanouissent dans leur start-up en consommant "bien" mais autrement; ils sortent beaucoup mais pour ce faire, ils privilégient pour se déplacer les voies de circulation douce, etc…

A-t-on à faire à des clichés ou, au contraire, voit-on se dessiner et s’affirmer sociologiquement le Paris de demain?

Cette visite permet de passer successivement d’un quartier à un autre, qui sont autant d’espaces juxtaposés mais distincts par leur aspect et leur activité, passée et présente.

Nous partirons du Monument à la République, incontournable lieu de réunion et de manifestation pour descendre ensuite le « Boulevard du Crime » qui compta dans la première moitié du 19ème siècle le plus grand nombre de lieux de plaisirs de tous ordres, plus que partout ailleurs en France. Ce quartier est aussi celui des circassiens, des joailliers, des lieux branchés et insolites comme cette boulangerie, la première du genre à Paris, qui s’adresse aux consommateurs atteints de la maladie cœliaque mais pas seulement ...

L’atmosphère bobo ne manque pas de charme et de richesses insoupçonnées !

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Egalement en compagnie de Jacques Roux : visite du Paris Protestant et Paris par monts et par vaux