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Venez découvrir le Château des Tourelles au Plessis-Trévise, ainsi que les nombreuses expositions qui y sont présentées tout au long de l'année !
Le Château des Tourelles est édifié en 1882 par Arsène Ozanne, riche propriétaire terrien qui posséda notamment le château de La Lande. Le bâtiment tient son nom des deux tourelles, dites également poivrières, si caractéristiques de l’édifice, placées en encorbellement aux angles de la façade donnant sur l’avenue de la Maréchale.
Cette maison bourgeoise constitue aujourd'hui la galerie d'art de la ville du Plessis-Trévise, accueillant ainsi tout au long de l'année de nombreuses expositions.
En octobre 2022, le Château des Tourelles, au Plessis-Trévise, accueillera le premier solo show d'envergure de l'artiste plasticienne française Béatrice Bissara.
Fragiles sommets – Avant que le monde nous échappe entend offrir au visiteur une expérience sensitive et immersive intense, au coeur de l'univers de l'artiste et, dans le même temps, au cœur de notre propre perception de soi et du monde.
Investissant l'ensemble des espaces d'exposition du Château néo-médiéval du Plessis-Trévise, bâti sur les bénéfices d'une révolution industrielle dont nous devons impérativement aujourd'hui réévaluer les conséquences, Fragiles sommets propose ainsi une expérience à la fois physique et psychique, bouleversante pour nos sens, tout en évoquant la nature dans ce qu'elle a de plus fondamental et de plus essentiel.
Depuis les plaines de l'Anatolie jusqu'aux profondeurs de la forêt de Brocéliande, des voyages astraux aux voyages les plus intérieurs, ici, l'artiste livre le résultat d'expériences personnelles, et invite le visiteur à tenter de revivre, de (re) découvrir expérimentalement avec elle des états de conscience oubliés , à redessiner la carte de territoires psychiques et naturels, comme pour créer des points de rencontre, de reconnexion entre la conscience humaine et la nature.
L'exposition se veut comme une expérience de totalité, aussi, une sorte de métaphore esquissée de cette « roue de la vie » dont seul Bouddha peut embrasser l'absoluité.
Cette exposition appelle à réévaluer toute une « écologie de la conscience », comme le dit l'artiste, c'est-à-dire toute une manière de penser notre rapport à notre environnement, immédiat ou plus lointain, un questionnement sur la manière dont la conscience peut informer ses relations avec elle-même et avec le monde qui l'environne, une interrogation sur la façon dont par la conscience nous pouvons appréhender le monde et le réel, au-delà de sa définition cartésienne avec laquelle nous vivons depuis l'ère moderne, dans un contexte désormais marqué par la question de la survie.
Avant que le monde nous échappe, l'exposition de Béatrice Bissara entend parier sur la possibilité salvatrice de l'art comme ultime moyen d'un voyage bouleversant durablement nos certitudes, d'une bascule décisive de notre rapport à un réel futur.